On a vu ensuite dans le ciel un signe impressionnant, une femme revêtue du soleil, avec la lune sous ses pieds et sur sa tête une couronne de douze étoiles. La femme est enceinte, et elle crie de douleur car elle est près d’accoucher.
Mais un autre signe est apparu dans le ciel : un dragon couleur de feu était là. Il avait sept têtes et dix cornes, et ses têtes étaient couronnées ; sa queue balayait un tiers des étoiles du ciel et les précipitait sur la terre. Le dragon s’est posté devant la femme qui allait accoucher de façon à dévorer son enfant sitôt qu’elle aurait accouché. Elle a mis au monde son fils, un mâle, celui qui doit mener les nations avec une baguette de fer. Et subitement l’enfant a été enlevé vers Dieu, jusqu’auprès de son trône. Quant à la femme, elle a fui au désert ; Dieu lui a préparé là un endroit où on la nourrira durant 1 260 jours.
Il y eut alors dans le ciel une guerre ; Michel et ses anges ont combattu le dragon et le dragon a combattu, aidé par ses anges ; mais il n’a pas été le plus fort et ils ont perdu leurs places dans le ciel. Il a donc été précipité, le grand dragon, le serpent d’autrefois, celui qu’on appelle Diable et Satan, celui qui égare la terre entière. On l’a précipité sur la terre et ses anges ont été précipités avec lui.
Apocalypse 12, 1-9
Le mal terrorise le monde et la vie des hommes ! Aussi vrai que c'est Dieu le Créateur de ce monde et de l'homme, le mal ne pourra jamais avoir le dernier mot ; il ne triomphera jamais ! Dieu comblera le cœur de l'homme, celui qui accepte s'ouvrir à sa grâce et à son amour. Frères et sœurs, si malgré nos efforts, tout semble nous contredire, ne baissons pas les bras ; ne disons pas : à quoi bon ! Même l'impie prospère ! Avançons avec plus de foi et d'espérance, les yeux fixés sur celui qui a été humilié et bafoué, c'est à dire Jésus Christ. Dieu ne se fatigue pas de venir à notre recherche ; c'est souvent nous qui nous fatiguons d'aller à la recherche de Dieu. "A qui irions-nous Seigneur ? Toi seul as les paroles de la vie éternelle" ! (Jn 6, 68)